Ondes
L’onde perça doucement nos cœurs
Sans y établir l’éternel demeure,
Ne restant qu’un instant -
Le temps de devenir amants.
Telle une douce vague chaude,
Précieuse comme l’émeraude,
Elle attendit à la surface de l’eau -
Le temps de ne fleurer que du beau.
Sur la même longueur d’onde,
Nos corps dansèrent à la ronde
Avec nos rires coquins et charmants -
Le temps de faire fi à tout passant.
L’onde est passée à présent
Signant ses mémoires bienfaisantes,
Mêlées de nostalgie et de discernement -
Le temps des souvenirs, et pourtant…