Corps et âme
Il y a ces feux qui enflamment,
en guise de mots, corps et âme,
gagnant nos cœurs puis réclament
l’entier et condamnent
réticence et états d’âme.
Il y a ces hommes qui déclarent
leur flamme et s’égarent
en mots et entament
ces danses qui demandent
qu’on s’y donne, corps et âme.
Tu l’aimes à en périr
nul ne sait t’en guérir
après ce vil feu de paille
rongeant tant tes entrailles.
Il a su jouer avec le feu – l’allumer
il a su le couvrir et le ranimer
puis l’abandonner d’un seul coup
le laissant mourir, éteignant tout.
Mon amour pour toi n’est que délice
donne-moi un peu de tes supplices
pour t’apaiser mon bel enfant
je suis avec toi contre marées et vents.